Eroïca
Eroïca
Kosma Politis
Mon avis :
La Grèce, on en entend beaucoup parler dans les actualités financières ces derniers temps. Mais au niveau culturel et littérature, c’est beaucoup plus méconnu (à part Nikos Aliagas ;-)
C’est donc pour moi une découverte, à la fois de l’auteur (Kosma Politis) mais aussi de l’éditeur (Ginkgo). Pour cela, je tiens à remercier l’opération Masse Critique organisée par Babelio.
Kosmas Politis (1888-1974] est le nom de plume de Taveloudis Paraskevas.
Il est considéré comme la figure représentative de ce que l'on appelle «la génération années trente». Il a écrit cinq romans, dont le plus célèbre avec Eroïca et le Bois des citronniers.
L’histoire se déroule donc en Grèce, dans une ville qui n’est jamais nommée, mais que l’on sait au bord de la mer. Nous sommes au milieu du 20ème (probablement les années 30). Il est question d’un groupe de jeunes adolescents, un peu turbulents et un peu potaches aussi. Ils s’appellent Loïzos, Alekos ou encore Monica…On sent dès les premières pages comme une espèce de « drame attendu ». Et c’est effectivement ce qui va se passer. L’un d’entres eux va décéder à la suite d’une erreur médicale. Une claque pour ces adolescents. Dans leur esprit, il faut et il doit y avoir un coupable !
Tout le roman est exploité sous la forme du souvenir, intégrant aussi les flous que la mémoire engendre. A vrai dire, c’est flottements et ces flous m’ont parfois fait perdre le fil de l’histoire et il a fallu à de nombreuses fois que je revienne quelques paragraphes en arrière pour me resituer.
En résumé, un livre bien écrit, intelligent, mais qui ne m’a pas transporté outre mesure.
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