La dernière valse de Mathilda
La dernière valse de Mathilda
Tamara McKinley
Février 2005
567 pages
4ème de couverture :
Dans la chaleur étouffante du bush australien, Mathilda, treize ans, fait ses adieux à sa mère. Quelques voisins sont rassemblés autour de la tombe, pour rendre un dernier hommage à cette femme courageuse.
Un peu à l'écart, le père de Mathilda n'a qu'une hâte : que tout cela se termine afin qu'il puisse vendre le domaine de Churinga. Mathilda, elle, comprend que les choses ne seront jamais plus comme avant...
Cinquante ans plus tard, Jenny découvre le journal intime de Mathilda. À mesure que progresse sa lecture, l'angoisse l'assaille... A-t-elle bien fait de venir s'installer à Churinga ?
Par son atmosphère envoûtante, la force de ses personnages, cette saga australienne s'inscrit dans la lignée des chefs-d'oeuvre de Colleen McCullough.
Tamara McKinley a été élevée par sa grand-mère en Australie. Publié dans dix-sept pays, La Dernière Valse de Mathilda a enthousiasmé des centaines de milliers de lectrices. En Suède, ce roman a été élu «saga de l'année».
Extrait :
"L'horizon semblait vibrer, diluant l'ocre lumineux du désert dans le bleu immaculé de la voûte céleste. Autour de Mathilda résonnaient les sons au sein desquels elle avait grandi ; cet univers qui était le sien faisait entendre sa voix propre, dont les intonations familières lui apportaient un réconfort inattendu.
Elle ferma les yeux. Aux geignements des moutons dans les enclos se mêlaient les cris des cacatoès querelleurs, aux crêtes couleur de soufre, le caquètement lointain des kookaburras rieurs, et les cliquetis des harnais. Dans l'épreuve la plus douloureuse de sa vie, le charme de Churinga opérait encore."
Mon avis :
Une histoire de femme pour les femmes !
J'ai passé un excellent moment de lecture avec ce roman australien. Ce n'est pas de la grande littérature, mais le charme opère quand même.
Le cocktail : amour, aventure, descriptions de paysages grandioses, vieilles histoires de famille.
On dirait la saga de l'été de TF1 !
Il m'a été difficile de lâcher cette histoire envoûtante et très dépaysante.
Seul petit bémol : le roman est quand même parfois un peu cousu de fil blanc.
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